Entre le Future of Work, le nomadisme, le workation ou le remote, le lexique du digital nomade ne cesse de s'étoffer. Plus on avance dans le temps, plus les termes sont nombreux, modelés par ceux qui les conçoivent.
À chaque mobilité sa définition, comme nous allons le voir ensemble :
Il exerce son métier depuis l’étranger, en freelance, en salariat ou en tant qu’entrepreneur. Le terme englobe aujourd'hui tous ceux qui n'ont plus de domiciles fixe, au profit d'une liberté de déplacement total. Si beaucoup de personnes les imaginent encore comme des hipsters branchés sur leur ordi, suspendus dans des hamacs en bord de plage et sirotant des smoothies "kale-passion-goji", il existe en fait plusieurs types de digital nomads.
On vous les résume dans cet article résumant notre vision du digital-nomadisme.
Le semi-nomade s’autoriser à voyager plus longtemps à l’étranger, une fois dans l’année. Généralement, il profite d'un forfait de jours télétravail qu'il cumule avec ses jours de congé. Contrairement à un digital nomade, il conserve un pied-à-terre dans son pays d'origine. Il n'a pas encore fait le grand saut, au profit de la sécurité et du confort. Pour Remoters, c'est lui qui représente le futur du tourisme. On vous explique pourquoi on croit au semi-nomadisme dans notre article dédié.
Une personne qui vit en remote (télétravail) une partie de l’année. Contrairement au digital nomade pur et dur, le remoter peut être un semi-nomade, un digital-settler, un étudiant. C'est tout simplement un individu qui entreprend la démarche d'aller travailler à l'étranger.
Pour être un vrai remoter, il faut cependant s'appuyer sur les conseils d'un correspondant local. L'humain et l'authenticité avant tout !
Pfiou, ça devient technique tout ça. Le digital-settler concerne uniquement les digital nomades qui s'installent à moyen-long terme à destination. Ils passeront par exemple trois mois aux Canaries, avant de mettre le cap sur Le Cap (hihi) pour le reste de l'année. Ils se déplacent moins souvent pour vraiment vivre l'expérience d'une destination.
Des entreprises dont le mode opératoire est exclusivement en remote. C'est une culture qui s'est popularisée durant les confinements successifs. Elle concerne généralement des agences et autres professions ne nécessitant aucune forme de présentiel.
Des entreprises dont la culture favorise le remote. Beaucoup d'entreprises full remote sont rapidement repassées sur ce format, à la fin des confinements. Elle permet de conserver une forme de lien social, pour ceux qui le désirent... tout en favorisant la mobilité des employés.
À vrai dire, il n'existe pas de définition concrète. Chez Remoters, nous pensons que le terme englobe deux axes majeurs. À savoir, privilégier des modes de transports plus lents et plus propres que l'avion pour voyager.
Mais surtout passer plus de temps à destination et en profiter pour vraiment s'immerger dans la culture et l'économie locale. Soyons francs, ce n'est pas lors d'un voyage d'une semaine en Italie que vous en profiterez pour aller célébrer la fête de la Châtaigne, n'est-ce-pas ? Alors qu'en y restant deux mois…
Conjuguer le business au loisir (leisure, en anglais). En gros, le terme englobe tous ceux qui profitent de leurs déplacements à l'étranger pour voyager. Cela peut aussi bien être le week-end, qu'en semaine, sur des plages horaires aménagées.
Des vacances que l’on choisit de passer à son domicile (ou tout proche). C'est le mode de vie préféré des locavores. Idéal pour découvrir les merveilles de sa région... ou en profiter pour enfin réparer cette fuite d'eau qui noie le sous-sol depuis quatre ans.
Retrouvez toutes ces définitions au sein de la Slow Motion, notre guide du télétravail en remote.
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